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Jusqu'en 1860, date qui marque un tournant essentiel dans l'histoire de Monaco, les Monégasques, hormis quelques commerçants et artisans, vivent du produit de la terre et de la pêche. Les ressources sont, à vrai dire, très limitées. Quelques parcelles cultivables dans le quartier de la Condamine permettent d'entretenir des potagers et quelques vergers où dominent les orangers et les citronniers. Les oliviers occupent les parcelles plus sèches. La pêche, peu productive - la Méditerranée est pauvre en poissons - fait vivre quelques familles. Monte-Carlo, alors appelé plateau des Spélugues (du latin spelunca : grotte) est une colline aride ou passe quelques troupeaux de chèvres et de montons. Monaco-Ville ne compte à cette époque qu'un millier d'habitants vivant dans un état d'extrême pauvreté.
Un dicton monégasque en conserve le souvenir :
« Sun Mùnegu, nun sun qu'iin schoeyu, nun semenu e nun rachoeyu e püra voeyu vive » ou « je suis Monaco, je ne suis qu'un rocher dans la mer, je ne sème ni ne récolte, et pourtant je veux vivre. ».



Monaco en 1772



Un géographe en 1789 décrit ainsi Monaco «  deux ou trois rues sur des rochers à pic, 800 misérables qui meurent de faim, quelques orangers, quelques mûriers, sur quelques arpents de terre, éparts eux-même sur des rochers : voilà Monaco. La misère est extrême». La physionomie de la vieille ville a peu changé depuis l'époque médiévale, même si la plupart des maisons ne datent que du 18ieme siècle. Les façades hautes et étroites, les escaliers très raides, les ruelles, juste assez larges pour laisser passer les charrettes et les passages couverts (les « carrugeti » en dialecte monégasque) sont typiques des vieux villages de la Méditerranée.

En 1860 le comté de Nice, dont le territoire correspondait à l'Est du département des Alpes-Maritimes, était rattaché à la France, le Var constituant jusqu’ alors la frontière avec la Provence dont faisait partie la l’actuel arrondissement de Grasse.

Un traité fut passé le 2 Février 1861 entre Napoléon III et le Prince Charles III. Ce traité reconnut l’indépendance de la Principauté qui dut toutefois céder à la France les villes de Menton et de Roquebrune. Pour assurer la survie du pays, appauvri par la perte de la majeure partie de son territoire, le Prince Charles III se lança dans une politique d’aménagement qui allait bouleverser l’aspect de la Principauté.

En 1866 il créa Monte Carlo (« Mont-Charles »). L’Ordonnance souveraine du 1 juin 1866 était ainsi rédigée: « les terrains de la commune de Monaco, compris entre le torrent de Ste Dévote et le chemin dit de Franciosi  et entre la grande route de Monaco et le rivage de la mer prendront à l' avenir le nom de quartier de Monte Carlo. » 

Encouragé par l’exemple de certaines villes d’eaux d’Allemagne et de Belgique, il crée la maison de jeux désormais universellement connue sous le nom de Casino de Monte-Carlo.



Monaco allait alors commencer à se faire connaître à travers le monde ...

 
 
 
 
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Detail de la population monegasque
Comparatif population/densité entre Monaco, la France, les USA et la Chine