Ces chantiers majeurs témoignent de la volonté du Gouvernement Princier de préparer Monaco à affronter le troisième millénaire. Pari réussi, puisque grâce à ces grands travaux, le territoire de Monaco a gagné sur la mer près d’un quart de sa superficie, notamment grâce aux terre-pleins du Portier et du Larvotto à l’est et au nouveau quartier de Fontvieille à l’ouest.
Une expansion territoriale qui a, comme le souhaitait le Prince Rainier III, entrainé une expansion touristique et économique. En 2004, les hôtels monégasques ont accueilli près de 250 000 étrangers pour un chiffre d’affaire de plus de 400 000 000 €, et les jeux ont rapporté plus de 210 millions d’euros à l’Etat.
De ce fait, les flux humains de plus en plus important sont au cœur des aménagements en cours. En effet, la finalisation de la mise en souterrain de la voie ferrée va s'accompagnér de la création de routes souterraines alternatives afin de désengorger le trafic de la Principauté, ou encore de projets de moyens de transports en commun en site propre.
La superficie actuelle de Monaco est de 1,95 km², pour 4,1 Km de littoral.
Ayant fait le maximum pour gagner de l’espace sur son propre territoire (enterrement des voies routières et ferrées, ré aménagements en tout genre…), Monaco ne peut plus gagner du territoire que sur l’extérieur. Ainsi, de nombreux accords avec la France ont déjà permis l’implantation du Beach (hôtellerie) et du Monte-Carlo Country-club sur Roquebrune, du Monte-Carlo Golf-club sur La Turbie et d'une maison de retraite sur Cap d’Ail. Dans les années à venir, la Principauté compte multiplier ce genre de démarches auprès des communes françaises limitrophes.
Une autre façon d’augmenter le territoire de Monaco est bien entendu le gain sur la mer, comme il en était question pour les quartiers de Fontvieille et du Larvotto, puisque ses eaux territoriales s’étendent sur environ 71 Km².
