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   Travaux dans le secteur Est (Larvotto)



Le premier des grands travaux fait par la Principauté concerne le terre-plein du Larvotto, qui à permis la création de deux plages artificielles et de l’auditorium Grimaldi ainsi qu’un immense promontoire pour des hôtels, dont l’hôtel récemment ouvert : le Monte-Carlo Bay.

Il s’agit de la première plage artificielle en Méditerranée et vraisemblablement au Monde. Jusqu'en 1960, aucune plage naturelle n'avait pu se former sur le littoral abrupt et rocheux où la forte pente des fonds et l'obliquité des houles incidentes accentuent le transport littoral des sédiments. De plus, la présence de la ligne de chemin de fer longeant la côte ne facilitait pas la formation d'une plage naturelle. En réponse à la nécessité de réaliser une zone de baignade pour la population monégasque, dans le cadre des projets d'urbanisation et d’extension du quartier du Larvotto, le littoral a été aménagé.




Les travaux pour le terre-plein du Larvotto.



C'est ainsi qu'en 1961 a été construit, à l'Ouest de la plage actuelle, le terre-plein du Portier (35 000 m2) et deux ans plus tard, en 1963, a été achevée la construction du terre-plein du Larvotto (54 000 m2) qui délimite la plage vers l'Est.
Les ouvrages nécessaires pour assurer la stabilité de la plage en construction ont été réalisés entre 1965 et 1967 : deux épis transversaux émergés d'environ 4 m et trois brise-lames parallèles émergés mesurant chacun 70 m de long ont été réalisés au droit de l'isobathe -5 m. Enfin, dans l'intervalle séparant les brise-lames, deux brise-lames immergés ont été construits entre les isobathes -2 et -5 m. Derrière cette butée artificielle, une plate-forme sous-marine horizontale à base de remblais a été aménagée.
La plage a d’abord été renforcée par un noyau en remblais avant d’être recouverte de gravillons. Ce noyau a pour but de renforcer la plage et de protéger la promenade en amont.




Le terre-plein du Larvotto durant les travaux.



L'association des ouvrages ci-dessus a déterminé une zone de faible énergie, capable d'assurer la stabilité des sédiments déposés et, par conséquent, la création d'une plage artificielle de largeur constante, ne nécessitant que peu d'interventions d'entretien.
Ce type d'aménagement a fait preuve d'une remarquable efficacité. Après plus de 40 ans d'existence, la plage du Larvotto s'étend sur 50 m de large. Bien qu'il s'agisse d'une plage artificielle protégée par des ouvrages rigides émergés et immergés, la structure s'intègre dans le milieu environnant. La granulométrie des matériaux d’engraissement apparaît bien adaptée. Bien que le matériau soit produit par concassage, la nature calcaire des sédiments permet aux galets de s'arrondir rapidement sous l'action des vagues.
Afin de garantir la qualité de l'eau et des biocénoses présentes sur les fonds marins, la Réserve Naturelle du Larvotto a été créée en 1976, avec, pour conséquence, l'interdiction de la pêche et de la navigation des bateaux à moteur. La surveillance de l'état de santé des herbiers de Posidonies, de la qualité de l'eau et de la faune marine (qui s'est accrue grâce à l’immersion de récifs artificiels) a démontré le très faible impact sur l'environnement marin causé par la construction de la plage du Larvotto.

La Principauté dépense pour l'entretien de la plage du Larvotto environ 6 000 € par an pour 300 tonnes de gravillons provenant des carrières de l'arrière-pays .En 2001, en raison des violentes intempéries, il a fallu déverser sur la plage
500 tonnes de graviers, soit un coût de 10 000 € . Le coût du gravier peut ainsi être estimé à environ 20 € la tonne (concassage, lavage, transport et mise en place compris).


L'ancienne maquette du projet du forum Grimaldi

Concernant le Forum Grimaldi, la salle d’exposition de 4 800m² contient une grande salle de 1 100 places environ et un espace d’exposition d’art à vocation de musée, regroupés autour d’un vaste espace public reliant verticalement et horizontalement les différents éléments du programme au nombre desquels on trouve également trois salles de 400 places, un studio de répétition et d’enregistrement à l’usage de l’orchestre Philharmonique de Monte-Carlo, un restaurant, ainsi que les locaux nécessaires aux activités de la Compagnie des Ballets de Monte-Carlo.

Ce bâtiment de plus de 60 000 m² s’intègre parfaitement dans le site du Larvotto, la hauteur de la partie « visible » de l’édifice ne depassant pas la cime des arbres. Le Centre culturel est donc un véritable iceberg, dont plus des 2/3 de la surface sont enfouis sous le niveau du sol, s’enfonçant même pour la scène de la grande salle jusqu’à 8 m. sous le niveau de la mer !


 
 
 
 
  Medias (cliquez pour lire ou agrandir)
Video : la construction du Larvotto
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La plage du Larvotto